Cela faisait un sacré bout de temps que je n'étais pas venue mettre un petit message sur ce blog. J'avoue que le manque de commentaires et de feed-back m'avaient quelque peu découragée. Mais si personne ne le lis, tant pis ! L'essentiel est de se faire plaisir et si le plaisir est partagé, bah c'est tant mieux !

Je sais pas vous, mais moi, le dimanche soir, j'ai souvent envie d'écrire. Il faut dire que ce que j'écoute en ce moment m'inspire bien. C'est par là que ça se passe : http://www.deezer.com/fr/music/asa#music/asa

J'irai bien la voir en concert d'ailleurs. Et vous, c'est quoi vos derniers coups de coeur musicaux ?

Bon, faudrait pas que je me foule un doigt non plus donc la reprise se fera en douceur !

@ bientôt !

Ce jardin est une source d'inspiration... Je ne pouvais que le prendre en photo ! Il a bercé mon enfance, j'y retournais avec impatience tous les étés. Rien n'a changé. Les chaises pliantes sont toujours là et attendent patiemment de la compagnie, le linge sèche toujours à l'air libre, caressant le thym et les oliviers. Quant aux amandiers, même sans entretien, ils persistent, ils font parti du décor. Le soir, la  chaleur écrasante laisse place à de douces soirées, au son des cigales (et parfois des fourmis car il y en a beaucoup !)

Le train arrive. Le cœur bat son plein. On n'a pas revu depuis des mois, voire des années, ces gens qu'on aime tant. Ils sont là, ils vous attendent impatiemment. Ils regardent les passagers défiler les uns après les autres. Et là, avec nos valises (et parfois nos casseroles), on les aperçoit. Les accolades sont parfois timides. Par pudeur, on se fait une simple bise mais dans les yeux, ça pétille comme du champagne. Et puis c'est reparti. On se retrouve comme si on ne s'était jamais quitté. Le naturel revient, la pudeur s'envole et on apprécie d'être juste là, ici et maintenant.

Joyeux Noël à tous !

Il y a des jours où j'ai envie d'écrire

Comme ce soir, un vendredi soir,

J'ai pas envie de déboires, pas envie de boire

Sur fond de Brel, je me sens pousser des ailes

C'est comme si les mots tremblaient et qu'ils ne demandaient qu'à sortir

Ca me prend souvent comme une envie de partir

Il y a des jours où il ne m'en faut pas beaucoup

Une contrariété, un mot de trop et puis tout s'en va, je ne me contiens pas

J'aimerais que l'on "m'offre des perles de pluie, que l'on m'invente des mots insensés" mais parfois tout va de travers

Alors je me fabrique mon monde à l'envers, ma boîte à musique où la ballerine ne se lasse pas

Elle tourne, elle tourne

Jamais fatiguée, même dans sa boîte à l'envers

Il y a des jours où j'aimerais avoir cette aura,

Celle qui fera que d'emblée, on vous aimera

ce petit truc qui fera que l'on ne vous oubliera pas

Mais ça se passe pas toujours comme ça

alors je me fabrique mon monde à l'envers

Je rêve de soleil et de lumière

dans ma boîte à l'envers

Il y a des jours où j'aimerais être une chanson

J'aimerais que l'on me fredonne, que l'on me crie,

que l'on me danse, que l'on me boogie, boogie

dans une boîte à musique où rien ne va de travers

dans un délicieux monde à l'envers...

Contre jour

Il suffit de peu pour que la magie opère. Du vent, des mouettes, un homme. Le tour est joué. En un instant, le moment est capturé, pris dans les mailles de l'appareil, histoire de ne pas oublier que la beauté est partout.

Travailler, c'est la santé paraît-il...

... A condition d'aimer son travail ajouterais-je ! Quel bonheur (ce serait) de se lever le matin, d'avoir hâte d'entrer dans son bureau et de se sentir stimulé chaque jour, d'avoir le sentiment de s'accomplir et de trouver un sens à ce que l'on fait.
Mais ce n'est pas ce que je vois, ce que je sens. Huit heures du matin dans le métro, chacun cherche ses pieds, ou à défaut, un journal où plonger son regard, au risque, ô malheur, de croiser le regard d'un autre. Certains semblent déjà épuisés avant même d'avoir commencé la journée, d'autres ont mal au ventre à l'idée de retrouver leur *%@"*  de chef. Sans oublier ceux qui ont tout donné au début, et qui, par manque de reconnaissance, finissent blasés et blasent les jeunes recrues. Je noircis le tableau, peut-être. En tout cas, c'est tout ce que je ne veux pas être... (Ca, beaucoup l'ont déjà pensé avant moi), mais bon, je ne désespère pas. Je me cherche, ils me trouvent, je doute, j'y crois, je remonte en selle et j'aspire à faire ce que je suis et être ce que je fais...

Devant le MACBA (Musée d'Art Contemporain de Barcelone)

Observer les autres est fascinant. Se demander l'espace de quelques minutes ce qu'ils sont, s'ils ont des rêves... Eux-mêmes ne le savent peut-être pas. Le pas est pressé, le temps compté, ils ne se rendent pas compte que je suis là, à les regarder. Je leur imagine des vies, des amants imaginaires, je me demande où ils vont avec leurs yeux rivés sur le sol...



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